Ancienne Abbaye de Franquevaux Beauvoisin - Camargue
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The Camargue traditions

The “ Camarguaise race” was born in the beginning of the century. It’s a game between bulls and “raseteurs” during which, by the art of “raset” mens try to remove a roundel attached between the beast‘s horns.
The bull is the real star of the track but in this game it is difficult to know which one have more fun, the man or the animal !
“abrivado” : Bulls are brought to the arena by the herdsmen.
“bandido” : When the herdsmen bring them back to the fields.

The Camargue...mythical or mystical land ?

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cheval nature Camargue

The Camargue horses

Romans were the first to mentioned the Camargue horses in their writings ... However it is quite possible that the wild hordes coming from distant eastern lands settled down in the Camargue before.
If nowadays, there are no more wild herds, we can still see the horses cavorting freely.

taureau

The bull

The bull is another iconic animal of the Camargue Culture. Since antiquity, they are dark breed cattles in the Camargue.
Today the bull is not just part of this environment, it’s also the symbol of its character, as well as its soul. The bull is matured in manade in freedom, it is part of all local celebrations. “Abrivado”, “bandido”, course Camarguaise, encierros, branding, jeux taurins…
Even without being amateur, a festive spirit awaits you throughout the summer season.

Bouvine Glossary

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info

Attrapaïre : atrapaire ou agantaire. Du provençal signifiant empoigner.
Nom donné aux gens qui tentent d'attraper les taureaux au cours d'une abrivado, ou d'une bandido, pour les faire échapper. C'était la revanche des gens à pied par rapport aux gens à cheval.

Bioù : Littéralement : boeuf, taù bistourné. Peut se trouver aussi : buòu Taureau de Camargue, nom donné au cocardier

La Fé di bioù : Le goût, l'amour et la passion pour les taureaux de Camargue sans oublier les chevaux qui pousse les populations dans les rues des villages pour participer, ou admirer, les jeux taurins.

Bandido : Consiste à conduire les taureaux aux prés, en fin d'après midi, après la course (c'est le contraire de l'abrivado). Du provençal "bandi" : délivrer, lâcher.
Littéralement : débandade. Les taureaux peuvent être conduits un par un escortés par les gardians, c'était le moyen le plus sûr de ramener les taureaux de la course, des arènes vers la manade avant l'apparition du char.
Aujourd'hui, la bandido est devenue un spectacle taurin qui garde toute son authenticité. Mais les taureaux qui sont utilisés ne sont plus ceux qui ont couru dans l'arène.

Concours de manade : Course dont les taureaux sont fournis par différentes manades.

Capelado : De capel, chapeau en Languedocien.
Entrée et salut des raseteurs à la Présidence et au public, juste avant la course.

Simbeù : Mistral traduit Simbèu par enseigne, point de mire.
Taureau dressé, qui obéit à la voix et à qui a été inculquée la peur de l'homme, pour aider les gardians dans leur travail en pays ou dans les arènes. On pourrait dire qu'il est au gardian ce que le chien est au berger. Il a toujours une sonnaille pendue au cou.
En Provence, il est aussi appelé dountaïre ou dompteur.

info

Encierro : Divertissement taurin où des taureaux (ou des vachettes) emboulés sont lâchés dans un périmètre barricadé à travers les rues d'un village ou d'une ville. Du castillan "encerrar" : enfermer .
Généralement, ils ont lieu en soirée pendant les fêtes votives ou en hiver, le dimanche, en attendant le loto du soir, en trompant l'ennui de la morte saison. Synonyme : Embarrage

Ferrade : Marquer les veaux. Opération qui consiste à appliquer sur la cuisse gauche de l'anouble, la marque (signe de reconnaissance, proche des armoiries, ) de la manade* et à pratiquer l'escoussure*.
C'est l'occasion d'une grande fête aux prés, chez le manadier. Cette nécessité de marquer les bêtes pour les reconnaître, serait à l'origine des jeux taurins.

La bouvine : désigne l'ensemble des taureaux et par extension tout ce qui a trait au taureau de Camargue

La course camarguaise : Appellation officielle de la course libre, course à la cocarde, reconnue comme spectacle sportif depuis 1975. Le plus ancien témoignage sur l'origine de la course camarguaise remonte en 1402 en Arles : une course avait été donnée en l'honneur de Louis II, Comte de Provence.

Les courses sont classées suivant leur nature :

  • La "super Royale": Les six meilleurs taureaux d'un même élevage.
  • La "Royale": Six taureaux d'un même élevage
  • Le "concours de manades": Course composée de taureaux de plusieurs manades sans qu'il y ait véritablement compétition entre elles.
  • La "course de Taù": Course de taureaux non castrés
  • La "course de vache cocardières": Course de vaches exclusivement.
  • La course de taureaux jeunes et/ou neufs.
  • La "course de Protection": Course de jeunes taureaux rasetés par des raseteurs débutants (stagiaires).
  • L'abrivado : Les taureaux sont lâchés d'un bout à l'autre de la rue du village, encadrés par les gardians à cheval.

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